Aujourd’hui nouvelle reine punk, Cristina aka Maria Violenza a fait le tour des squats, lieux alternatifs, caves d’appartement de tout l’hexagone depuis de nombreuses années. Sa sensibilité musicale est née dans les quartiers de Palerme en Sicile où elle commence à composer sous fond d’affaires de mafia, de fêtes des morts et de vie nocturne intense. Glaciales et chaleureuses à la fois ses composition mélangent à la perfection les influences multiples avec lesquelles elle a grandi : grecque, romaine, gothique, byzantine, arabe, juive, espagnole, albanaise ou encore nord-africaine. Au fil des écoutes ses titres vous cloue au mur, les névroses s’accentuent, et l’accélération fatal des beats vous emmène dans le monde souterrain. Maria Violenza, c’est de l’exorcisme moderne avec pour outils un demi-beat-clavier, un looper, et des des riffs folklorique arabes.
Son nouvel LP « Capelli di Caténe » sorti chez Kakakids Records [Usé, les morts vont bien …] évoque les choses lourdes, belles mais encombrantes dont on voudrait se débarrasser. Il entremêle l’animosité d’un morceau, avec la mélancolie ou les menaces d’un autre titre. Un accrochage qui fait tendrement mal.L’atmosphère de l’album a des relents de Sabbat, de cur arraché violemment et offert avec générosité sur l’autel de la galère, qui rappelle à chaque personne que la fatalité a une mélodie. Obsédante et familière, comme la musique de Cristina.
God Save Maria
« Claude Ultraviolet est un duo grenoblois qui fait ce que l’on appelle couramment de la synth pop candide. Sa musique, faite de synthétiseurs, de boite à rythme et de voix, est comme une salle des fêtes mélancolique où les personnes qui y pénètrent laissent leur cerveau dans le vestiaire des souvenirs pour que le reste de leur corps puisse onduler librement. »
