► REGARDS DES LIEUX :
Regards des lieux est un Collectif de soutien de cinéastes et de musicien.nes fabriquant des œuvres à la frontière entre le cinéma et la musique (cinéma-concert, cinéma documentaire, cinéma sonore).
regardsdeslieux.fr
» Qui se souvient de la ville de Mostar en Bosnie-Herzégovine ? Il y a 20 ans quelques jeunes grenoblois se mirent en tête de partir là-bas en solidarité avec la jeunesse ex-Yougoslave, dévastée par la guerre et les nationalismes. Petit à petit des projets sont nés. L’histoire s’est faite à Mostar avec Drugi Most et plein d’autres. Quelque part, Regards des lieux est née là-bas…
Au printemps dernier Ethno & ciné nous a proposé une carte blanche, autour des Espèces urbaines. Nous sommes repartis là où pour nous, tout avait commencé, De Mostar, nous avons ramené des histoires et des souvenirs mais aussi des images d’hier et d’aujourd’hui. A la Bobine le 12 novembre à 20h, en ouverture des Rencontres Autour du Film Ethnographique, nous présenterons ARRIERE-PLAN la nouvelle création de Regards des lieux avec Djamila Daddi-Addoun, Elisabeth Renau, Martin Debisschop et Jérémie Lamouroux.
Nous avons associé cette proposition à d’autres films, notamment ceux de Jean Gabriel Periot. L’espèce humaine a engendré des catastrophes, nucléaires, civiles, guerrières, climatiques que les villes et les hommes traversent. De Hiroshima à Prypiat, en passant par Mostar y a-t-il une résilience ? Comment les villes, devenues des lignes de front, se transforment avant, pendant, après. Est-ce une histoire qui se répète inlassablement ? »
► AU PROGRAMME
Nijuman No Boreï (200 000 fantômes)
Jean Gabriel Périot – 11′ – 2007
Le A-Bomb Dome est le nom d’un ancien centre d’affaires japonais devenu le symbole de la destruction de la ville d’Hiroshima par la bombe atomique américaine en 1945. Construit en 1915, c’est le seul bâtiment à être resté debout dans l’entourage immédiat du lieu de l’explosion.
Fantasy Sentences
Dane Komljen- 17′ – 2017.
Dane Komljen mélange de façon inquiétante des vidéos anonymes avec des images des paysages désolés contemporains de l’Ukraine.
Arrière-plan
Regards des lieux avec Martin Debisschop, Jérémie Lamouroux, Djamila Daddi-Addoun, Elisabeth Renau – 2018. Une création originale en musique.
Undo
Jean Gabriel Périot – 10’ – 2005.
Nous n’aurons pas de lendemains qui chantent. Nous ne vivons pas une époque formidable. Etait-ce mieux avant ?
LES XXIIème RENCONTRES AUTOUR DU FILM
ETHNOGRAPHIQUE – GRENOBLE
► 12 – 18 NOVEMBRE 2018
Comment habitons-nous les espaces urbains et leurs changements ? Comment les habitons-nous avec le cinéma ? Nous nous rassemblons dans nos villes pour vivre ensemble, et nous nous rassemblons autour des films pour comprendre comment nous y vivons ensemble, comment nous pourrions le faire mieux, différemment… Il n’y a pas une seule manière de vivre en ville, comme il n’y a pas une seule manière de la construire ou de la détruire. En consacrant notre vingt-deuxième festival au cinéma urbain, nous souhaitons observer et débattre les multiples cultures qui informent les sociétés métropolitaines, aussi proches qu’éloignées. La ville est au pluriel : c’est le prisme par excellence qui démultiplie les rencontres et les rêveries, les échanges et les conflits.
Au cours d’une semaine de projections, de débats et d’événements, l’édition 2018 des Rencontres autour du Film Ethnographique n’arrêtera pas de se déplacer entre des expériences filmiques (mais aussi photographiques, sonores…) très singulières et des lieux de rendez-vous très différents. Des films qui traitent la question des rénovations urbaines et des spéculations à ceux s’intéressant aux habitant.e.s les plus en marge, des périphéries françaises aux horizons métropolitains d’Indonésie. Des amphithéâtres du campus universitaire aux lieux autogérés de Saint Bruno, en passant par des bibliothèques, des locaux associatifs et (bien sûr!) des salles de cinéma. Les écrans et leurs films nous transporteront sans cesse à la découverte des villes d’ailleurs et de la nôtre, ici !