Clermont-Ferrand est un irréductible village au cœur du pays. Non seulement il abrite un des meilleurs clubs de France, le bien aimé 101 Club, mais il est également un sacré repaire d’artistes de qualité. Parmi eux, Lisa More dénote par sa fulgurance. Après un apprentissage du Djing par son père (lui- même Dj et disquaire) dès l’enfance, puis l’organisation de ses propres raves à l’adolescence, elle finit par jouer dans le club qui a marqué son évolution aka le 101 en 2016, ensuite c’est le vortex : à peine deux ans plus tard, elle fait partie intégrante de cette équipe comme nulle autre pareille et devient résidente et organisatrice des nuits bleues (The Blue Nights). Au cœur du fief natal mais aussi dans la France entière, la vague se veut large d’idées et porteuse d’horizons, si bien qu’en 2020 , elle ajoute une corde à son arc en créant le label affilié aux nuits bleues: Tsunami Recordings.
Côté set, on peut s’attendre également à une déferlante particulière, tant Lisa More navigue entre breaks assassins, textures electro, nappes émo et arpeggios trance, le tout parfois teinté de textures psychédéliques, autrement dit: elle déteste qu’on lui mette des barrières et navigue facilement entre les genres en créant une cohérence extatique. A seulement 25 ans et après avoir déjà foulé les plus grosse institutions françaises et européen en tant que Dj, cette nouvelle année annonce un tournant pour Lisa More car elle a sorti en mars son premier album, qui n’a rien d’un album club auquel on aurait pu s’attendre, on pourrait plutôt le décrire comme un voyage mélancolique nécessaire pour nourrir les papillons qui logent dans notre estomac.
Si on pouvait définir Borokov Borokov, se serait probablement un dérivé de la citation suivante : «Avant tout, nous faisons de la musique sur laquelle nous avons envie de danser. Même lorsque la musique en question ne ressemble pas immédiatement à de la musique dansante .»
Le résultat peut ressembler par exemple à de la synth pop anguleuse, … du travail hi-NRG, krauttrock avec un double ‘t’, d’acid house , de no wave, d’attaques de panique polyphoniques ou de lamentations multilingues. Comme si, à chaque morceau, le groupe saisissait une nouvelle occasion de sortir de l’ombre. Une nouvelle occasion de sortir de sa camisole de force, sans garantie de succès. D’ailleurs, ils ont trouvé leur première boîte à rythmes dans une décharge à Borsbeek. Entre 2018 et 2022, Borokov Borokov a sorti cinq disques avec le label Rotkat Records, basé à Anvers. L’aventure lo-fi Eerlijk Delen, l’album 1/2-live LOSBOLLEN, l’album «2 LP pour le prix d’un LP» Enkel Duetten & Wachtmuziek acclamé par la critique. Deux de ces cinq disques présentent des collaborations avec des artistes tel·le·s que De Witte Kunst, Dennis Tyfus, Charlotte Adigéry, Miaux, Huub Prins, Mathieu Terryn, Fenne Kuppens, Elko B, etc. En 2023, la maison de disques Magnetron Music, basée à Amsterdam, sortira le sixième album de Borokov Borokov, POTATATO .
Le groupe s’est produit sur des scènes nationales et internationales, notamment au CTM Festival (DE), Fusion Festival (DE), Maintenant Festival (FR), Festival Nouvelle(s) Scène(s) (FR), coaxial (USA), Best Kept Secret (NL), Down The Rabbit Hole (NL), Paradiso (NL), Ampere (NL), etc.
Des bruits et éléments parasites aux basses fréquences, Yagi-uda évolue dans un large spectre de styles, toujours animée par la recherche de rythmes et de sonorités étranges et mélangeant les genres pour proposer des sets éclectiques, jamais sans bass.
Membre du collectif mutant Les Filles de la Soeur, basé à Grenoble, et qui n’a pour unique but que de vous envelopper de nappes sonores électroniques, percussives et synthétiques afin de vous emmener danser, loin.
Bercée à la culture sound system du milieu alternatif et les soirées underground, Submarine FM a hérité de l’énergie créative et DIY de cet univers. L’expérimentation sonore, et les synthétiseurs analogiques et modulaires sont ses médias de communication.
Jazzeuse de formation, amoureuse des basses anglaises, addicte aux machines et synthés, Submarine FM apporte sa touche électro-aquatique dans diverses formations live de renom (Sale Affaire avec Maze & Calling Marian ; dans Çub avec le trio Ça ; avec le collectif L’Affect dans la formation Wild Wild Waves).
Lors de ses concerts, les murs s’enveloppent de sonorités humides, d’arpeggios acid house et de UK Breaks techno précis et puissants. Une vague de glitchs s’empare alors de la salle et vient contraster ce live tout en nuance. Ajoutez quelques synthés old school et la palette des effets gérés à la perfection : vous avez un live techno aux inspirations berlinoises et anglaises, de haute performance. Un son qui semble venir du fond de la mer…
Les morceaux créés par Submarine FM ont été imaginés pour être mis en images par le VJing poétique et artisanal de l’artiste visuelle Ocean Flounk. De cette collaboration ressort un résultat onirique, cohérent et singulier au travers de leurs concerts audiovisuels communs.
Submarine FM de retour sur Slab Note
Submarine FM signe son grand retour chez Slab Note, label techno de la maison Jarring Effects, avec un nouvel album résolument dancefloor ! Un peu plus de deux ans après son remarquable album Crawl, la producteurice, considérée comme la relève de Four Tet ou de James Holden made in France, n’en finit pas de nous transporter dans son univers psychédélique et effréné.
