Ce spectacle a lieu dans le cadre du l’Été Oh ! Parc organisé par la Ville de Grenoble
Ça commence le plus simplement du monde :
Un musicien, un comédien,
Et un recueil de sonnets, ceux de Shakespeare.
Le musicien joue quelques notes de Ukulélé.
Le comédien feuillette le recueil :
« Celui-ci parle de beauté…
Celui-là aussi, celui-là aussi…
La beauté, la beauté, l’amour !
La beauté et l’amour, la beauté, l’amour, l’amour, la beauté, l’amour, le temps
Le temps !
Le temps, l’amour, le temps, l’amour, le temps, l’amour, la beauté, la mort !
La mort, la mort, la mort, le temps, la beauté l’amour…
Stop ! »
Le musicien s’arrête de jouer.
« Les thématiques sont simples !
Prenons-en un au hasard et démarrons !
Alors au hasard… Le 46 ! »
Et ainsi commence leur promenade tendre et ludique parmi la quarantaine de ces magnifiques sonnets que nos deux complices ont rassemblés et choyés, pour notre plus grand plaisir.
Jeu et conception | Grégory Faive et François Thollet
LA COMPAGNIE
La compagnie, dirigée par Grégory Faive, est basée à Grenoble et a vu le jour en 2006, suite à la création de Nous, les héros, de Jean-Luc Lagarce. C’est de cette pièce que le nom de la compagnie est tiré. Le travail de la compagnie se partage entre la création théâtrale d’oeuvres dramatiques contemporaines et de nombreux projets de transmission auprès de collégiens, lycéens, étudiants ou comédiens amateurs.
Le travail de mise en scène interroge principalement notre rapport quotidien à l’autre : comment s’accommoder de l’autre, de celui qui est différent, semblable ou étranger ? Où trouver l’espace pour se faire entendre ? Se faire entendre sans écraser … Savoir se taire sans être écrasé…
« Si les questions pose?es par les oeuvres choisies ame?nent bien souvent un constat de?sespe?rant, j’aime qu’elles soient pose?es avec distance. J’aime que les affrontements soient l’occasion de joutes verbales jubilatoires pour l’acteur comme pour le spectateur, que chaque spectacle soit l’occasion de re?interroger la the?a?tralite? ; que le music-hall ne soit jamais tre?s loin ; que le rythme des mots ame?ne un peu de come?die dans ces textes qui montrent a? quel point l’exercice de vivre est difficile, mais aussi a? quel point s’y atteler permet de se sentir vivant ! »
Grégory Faive