Leny Marly, née a Lisbonne, commence la photographie à 17 ans avec un compact et se met en scène en autoportrait. Elle rentre aux Beaux Arts de Toulouse en 2007 où elle y développe ses premiers tirages argentiques, photo de rue et photo volées en noir et blanc, puis perfectionne son goût pour le portrait et la photographie de Mode à l’ETPA.
Après ses expositions au Centre Culturel Bellegarde, à l’Espace Ecureuil ou la Galerie La Papesse (Toulouse), elle fait la rencontre de personnes du milieu queer, qui deviennent les Muses de son travail. En 2019, elle devient la photographe de soirées queers à Berlin, organisées par des ami.es, comme la Daddies on Acid ou l’Interzone.
L’EXPO
L’Univers artistique de Leny Marly est coloré, subversif, sexy et brut. Portraits argentique couleurs, oscillant entre documentaire et fiction, elle y mélange scènes de vie et mises en scène oniriques dans lesquelles les créatures s’illuminent.
Passionnée par la lumière, les fleurs, les matières, les objets et la surimpression, elle compose des mises en scènes issues de contexte réels, étudiées ou instinctif.
Il y a dans ses images un cadre toujours, et un imaginaire qui dépasse là où le détail existe, scènes découpées qui semble être sorti d’un rêve chimique, les corps sont dévoilées avec une innocence et franchise, un exutoire. Leny Marly Trouble les codes et les représentations de genre, elle questionne, dérange, montre, sublime.
ARAPAïMA livre un son expérimental à la fois profond et futuriste, à mi-chemin entre l’ambient, le downtempo et la dreampop. S’il se pose en émule du big beat avec une frénésie incandescente puisée dans le rock, il se montre aussi en émissaire du son scintillant, clé de voûte d’atmosphères mélancoliques. Les deux fusionnés sont la promesse d’une rêverie voyageuse vers des contrées exotiques, de la forêt tropicale d’Amérique du sud en passant par les paisibles sentiers japonais et les paradis insulaires, jusqu’aux confins de l’univers.
