Mélangeant des éléments de dancehall, de jungle, de basse et de pop infusés de punk, l’artiste Grove est en constante évolution. Les concoctions sonores de Grove proviennent des énergies féminines et masculines qui résident en lui, les filtrant à travers une lentille sensuelle et rave-centric, avec des paroles inspirées par l’angoisse politique et l’euphorie queer. En tant que nouvelle voix pointue pour 2021, Grove a sorti son premier EP « Queer + Black » en février dernier. Ce projet est une exploration de l’identité, à la fois personnelle et politique.
Inspirée par la minimal, l’EBM, et la trance, ses tracks au groove obsédant distillent des histoires lubriques et sombres. Prêtresse des exutoires nocturnes, des dédales suintants et des dancefloors sans lendemain, ses fulgurances technoïdes sauront vous guider à travers l’obscurité.
Un tunnel sombre et enfumé, où résonnent les échos de voix lascives, des néons rouges clignotant pour seule lumière, qui laissent entrevoir des scènes BDSM rythmées par une techno lancinante : bienvenue dans l’univers de Mila Dietrich, productrice de 26 ans au parcours inédit. Originaire de Marseille, Mila s’est d’abord destinée au rock, en se mettant à la batterie à l’âge de 10 ans. Durant toute son adolescence, elle passe de groupe en groupe, en répétant dans une cave humide et sombre. Vers 16 ans, elle commence à fréquenter les soirées électroniques de Marseille, se prend des shots musicaux aux Docks des Suds, où elle voit les meilleurs DJs de la scène techno minimale (Boris Brejcha, Extrawelt, Paul K). Elle découvre alors qu’elle n’a besoin de personne pour faire carrière dans la musique, d’autant qu’elle se sent de plus en plus à l’étroit au sein de son groupe de rock. “J’étais frustrée de ne pas pouvoir imposer ma vision créative. Ça n’avançait pas aussi vite que je voulais et je voulais que ça avance. J’ai pris mes cliques et mes claques et je me suis lancée toute seule.”
Naturellement, l’artiste, qui fourmille d’idées, s’est dirigée vers l’électro. Après quelques ballons d’essai dans des bars phocéens, elle passe rapidement à la production sur Ableton, ce qui lui permet de libérer ses pulsions créatives, lâchant singles et EP au fil de l’eau sur Internet. Dans la cave, les fûts de batterie sont alors empilés dans un coin, laissant place à l’ordinateur et aux machines.
Rapidement, les opportunités s’accumulent pour la jeune artiste, dont deux morceaux sont choisis par L’Oréal pour une pub (dans laquelle elle fait aussi une apparition), et en 2019, elle décroche la première place du BPM Contest, saison 8, grâce à ses mix entre techno et electro, coldwave, EBM et trance, des influences qu’elle déploie sur son EP ‘Intrusion’ qui l’installe dans la liste des nouveaux artistes français à suivre de près. En juin 2021, Mila sortira son premier album. Un long-format techno de 10 tracks aux influences variées, et plus que jamais cinématographiques.
Yanka est une artiste reconnue résolument engagée en faveur des minorités. Elle puise son inspiration dans le rap, la trap, le drill, le rnb, l’emo-rap, le hiphop alternatif, et représente les artistes femmes et lgbtq+ dans ces mix. Ses sets sont sans détour : contemporain, revendicatifs, hot et spicy.
Rappeuse dans l’ancien duo emo-rap « Boule de Crystal« , elle est actuellement en collaboration avec le producteur King Doudou sur un EP très piquant et fun. Elle a sortie récemment un single avec la chanteuse Cœur et le producteur King Doudou « Pas Touche Minouche ».
Son discours direct et sa culture sous-terraine lui permettent d’exprimer la voix des exclu.e.s, que cela soit sur Radio Nova (voir interview) ou lors de ses DJ-Set international et contemporain 100% féminin (Nuits Sonores), comme en radio (RINSE, noods radio).