Toute sa vie, Charlotte Boisselier n’a jamais tranché entre sa fascination pour l’énergie du club et sa passion pour les mélodies hantées d’une pop sombre. Si la parisienne d’adoption a toujours porté des projets dans les tréfonds de la capitale à l’image du duo Ambeyance, c’est au sein du duo Oktober Lieber qu’elle a d’abord affolé la scène internationale : l’unique album “In Human” et des mois de tournées effrénées auront pourtant raison d’un projet aussi schizophrène que flamboyant, unissant les peuples nocturnes avec le goth monde dans un déluge d’EBM hybride, de cold sous stéroïdes et d’expérimentations libérées.
Pourtant, si cette séparation silencieuse a laissé orphelins les confidents, la jeune femme y a trouvé l’espace pour concrétiser des explorations menées de longue date et donner corps au passionnant alias Cate Hortl, qui nourrira son brasier d’une italo moderne, de dark pop aux pieds lourds et de techno extatique. En s’appropriant ces registres et leurs contradictions, elle a mis au point un passionnant premier EP « SMOG », sorti en Octobre 2021 sur le label Ritmo Fatale. Moins d’un an plus tard, soutenue par le label Warriorecords, la productrice enchaîne avec un deuxième EP “HEX” , sorti en Juin 2022.
Texte : Charles Crost
Maître d’œuvre du combo électro Magnetic Ensemble, ex-batteur du Surnatural Orchestra, Antonin Leymarie, allie organique et électronique, peaux de tambour et auto samples dans ce nouveau projet en solo sous le pseudonyme d’Hyperactive Leslie.
Tel un authentique homme-orchestre, il met en branle un dispositif percussif sur mesure, méthodiquement agencé pour permettre d’engendrer une musique à la fois spontanée et sophistiquée. Une forme singulière ouverte et rythmique, à mi-chemin entre l’acoustique et l’électronique, inspirée à la fois par la techno minimale, le jazz, les musiques traditionnelles et par les percussions de l’Afrique de l’ouest. Un after party qui vous invitera à danser jusqu’à la transe…
Booking : Tina Luce
Sa musique est une recherche intime sur la perception, la mémoire et les visions intérieures : parfois violente, mais poétique et résolument élégiaque. Officium se concentre principalement sur la production de musique électronique et les performances live, les enregistrements de terrain, la conception sonore de films, les installations et sculptures audiovisuelles, le DJing et les pratiques radiophoniques. La plupart du temps, Officium joue en solo avec une configuration électronique composée de samplers Elektron, de synthés modulaires, de boîtes à rythmes analogiques, de pédales d’effets et reste le plus DIY possible. Il utilise également des instruments traditionnels comme le dilruba indien et les flûtes turques avec l’idée de faire de la musique acoustique modifiée par des procédés modernes comme les effets modulaires. Il aime collaborer, autant en studio qu’en live, et l’a fait dernièrement avec Eric Desjeux (Tzii) et Katia Lecomte Mirsky (Catherine Danger), Gaëtan Bizien (UVB 76, NZE NZE) et Théo Delaunay (Violent Quand On Aime, Constance Chlore, Panoptique). Après des sorties sur des labels comme Vastechoses, OKVLT, 2F4F, Night On Earth, Demord Enregistrements… le prochain album sortira sur le label allemand Dispari dirigé par Phuong-Dan. C’est dans un domaine de l’occulte que ses recherches puisent leurs sources et trouvent des axes de travail, notamment à travers les théories développées dans les musiques industrielles, expérimentales & DIY. Quoi qu’il en soit, son approche sombre du son finira toujours par faire danser les auditeur·ice·s
