Tachka est une artiste à la fois proche et singulière.
Comme un souvenir d’enfance qui retrouve ses couleurs, un cerf-volant espiègle poussé par les vents de Scandinavie, d’où viennent en partie ses racines. Sa musique pourrait se situer au croisement de la liberté infiniment sensible de Björk et de la douceur polaire d’Agnès Obel. Entourée sur scène de ses synthétiseurs et de ses deux acolytes à la contrebasse et à la clarinette, elle y dévoile toute la richesse d’un monde hybride, organique et synthétique. Ses chansons ont cette saveur de poésie-à-facettes, que l’on redécouvre constamment en fonction des heures et des éclairages.
Virez les meubles, poussez les murs : avec son troisième album, Tachka fait des figures, affirme ses luttes et ses talents… Surtout celui de surgir là où on ne l’attend pas.