Depuis 2004, Laurent Gérard alias Èlg (Opéra Mort, Orgue Agnès) n’a cessé de dessiner l’équivalent sonore de spirales concentriques et de labyrinthes faits de thuyas, ronces et boyaux.
Èlg et La Chimie est un hydre à trois têtes psalmodiant ses poly-mélodies dans des chansons qui s’entrechoquent comme autant de petites galaxies donnant naissance à une nouvelle carte du ciel pop.
Marie Nachury, musicienne vertigineusement polyvalente et ambidextre, aussi à l’aise dans des orchestres de musique savante (Furvent, le Grand Sbam, l’Arfi) que dans des bacchanales rock tentaculaires (collectif Dur et Doux, Brice et sa Pute) chante, joue de la basse de la main gauche, de l’orgue de la droite et actionne par les pieds deux pompes à flûtes en marbre. C’est un ange. C’est une sorcière.
Johann Mazé (France Sauvage, Lord Rectangle) alias l’homme aux 400 mains et 800 pieds. Son jeu est un curieux mélange de froid, de chaud, de raide, de souple et d’incroyablement organique. Il sait faire danser n’importe quel être vivant puis l’asseoir en un clic. Il sort même de sa mallette des pads électroniques construits sur mesure par une ancienne de la NASA.
Alexandre Menexiadis sera là sans être vu. Il aura pour lumineuse tâche, d’assurer la sonorisation du groupe et d’être à l’origine de manipulations en live sur les parties les plus free du set, comme il le fait depuis longtemps déjà pour divers projets (et également Dragon du Poitou). Une touche de dub, un malaxage de l’ensemble en vue de décollages à haut potentiel intergalactique.
Un printemps éclatant se fait sentir par ici. Les p’tits monstres bondissent de toutes leurs couleurs vives, de joie et de plaisir à l’idée de ce qui est à venir.. Escalators cosmiques, cristaux de feu, étoiles arc-en ciel et collines scintillantes. Et du soleil, surtout ! Beaucoup de soleil. Undae Tropic fait de son live une conquête des curs et du dancefloor. Une alliance entre experimental music, transe polyrythmique et son techno-pop en quête de nouvelles dimensions.