Ce spectacle a lieu dans le cadre du l’Été Oh ! Parc organisé par la Ville de Grenoble
Deux marionnettistes en cavale trimbalent une arme d’hilarité massive : ils dégainent Polichinelle, la marionnette la plus célèbre du monde et s’apprêtent, avec un enthousiasme effréné, à donner le spectacle dont ils ont vanté l’exceptionnel mérite. Mais, comme prévu, rien ne se passe comme prévu.
Bienvenue dans la frénésie désopilante d’une nouvelle version de Polichinelle où il apparaît dans son élan le plus débridé et à un rythme détonnant, déclenchant des rafales d’éclats de rire qui ravagent sans distinction les enfants comme les adultes. Car Polichinelle rit de tout.
Mise en scène et interprétation : Estelle CHARLIER et Romuald COLLINET
Conseiller en tout et rien : Romaric SANGARS
LA COMPAGNIE
Compagnie de théâtre, marionnettes et métamorphoses sensibles, fut créée en l’an 2003 à Grenoble par deux anciens élèves de l’ESNAM* de Charleville-Mézières : Estelle Charlier et Romuald Collinet. Gérée par l’association du Théâtre de l’Homme ridicule, elle a bâti son atelier, son athanor, sa salle de répétition et ses yourtes sur les sommets de la colline d’Herbeys.
La compagnie oriente son travail selon deux axes divergents et complémentaires :
-Un axe traditionnel, centré sur la marionnette à gaine, selon lequel les marionnettistes se réapproprient le personnage quatre fois centenaire de Polichinelle à travers deux versions, Le Remède de Polichinelle (plus enfantin) et Poli dégaine (plus disjoncté).
-Un axe contemporain recourant à de nombreuses techniques (marionnettes à fils, portées, ombres et autres encore non répertoriées) qui verra la création de Hors l’ombre en collaboration avec le musicien et auteur Romaric Sangars. Ce spectacle vise la puissance poétique maximale par le déploiement d’une vaste chorégraphie symbolique gravitant autour du mystère humain et tentant de saisir le point d’oscillation entre pesanteur et apesanteur.
A travers ces formes diverses, voire paradoxales, c’est en tant que symbole universel d’humanité que La Pendue désire porter la marionnette, afin de dévoiler des zones d’ombres, alterner et éclater les masques, et emmener le spectateur au fil tremblant de ses ailleurs intérieurs.